Le devenir de l'homme est déterminé

Le Power Point est fini avec plein de belles images et je sais quoi dire sur chaque diapo. Il ne reste qu'à pratiquer sans arrêt.

Cette semaine j'ai également fait des recherches sur Leibniz à partir de l'encyclopédie Universalis et de notre livre de classe Tous philosphes. Il s'agit d'un rationaliste allemand qui marque un tournant épistémologique. Son outil de prédilection par lequelle l'homme acquiert la connaissance est évidemment la raison. Avec elle, il pense que tous les hommes sont relié entres eux avec ce qu'il appelle des monades. Ce système fait en partie pensé à l'internet où tout est connecté à travers le monde. Leibniz apporte également un rapport à Dieu similaire à celui qu'on a vu en classe avec Boèce.

L'homme tente d'expliquer son monde à travers les sciences. Il a su notamment identifier plus de 100 éléments (atomes) et, à partir d'eux, il découvre sans cesse de nouveaux dérivés (molécules). De même, on découvre le rôle de plusieurs molécules déjà connu. Par exemple, nous avons pu découvrir la sérotonine présente dans le corps puis percevoir ses implications avec le stress. À l'inverse, on peut rencontrer un phénomène et après découvrir ce qui le produit. Cette méthode est souvent appliquée en astronomie.

Ce genre de recherche ma toujours fasciné, car je trouve cela extraordinaire de pensé à la grandeur de l'univers, de savoir qu'à tout instant tout est constamment en mouvement partout et même de pouvoir prédire certains de ses mouvements. Mais pour ainsi s'intéresser à la physique de l'infiniment grand, il faut aussi s'intéresser à celle de l'infiniment petit. C'est en ce sens que j'ai poussé mes recherches cette semaine avec entre autres la physique quantique et Heisenberg.

Le principe d'incertitude d'Heisenberg démontre qu'il est impossible de simultanément connaître la vitesse et la position d'un électron. Ce problème n'est pas dû à des technologies sous-développées, mais à la double nature paradoxale (à la fois particule et onde) d'un électron. Ce principe prouve qu'un élément fondamental de la matière est indéterminé. Cela laisse place au hasard dans la conception du monde! et peut venir expliquer la grande unité et la grande diversité de l'univers.

Ce fait est, à mon avis, assez perturbant, mais je conserve mon explication comme ouverture à la fin de mon orale.

J'ai lu la pièce de théâtre Antigone écrite par Sophocle, en 442 av. J-C., soit durant l'âge d'or de la tragédie grecque. Dans cette œuvre, le thème principal est celui du destin. Déjà dans le prologue on nous apprend qu'Antigone doit mourir et qu'elle ne peut rien y changer. À priori, elle semble accepter la fatalité, mais sa sœur, son fiancé, le roi et finalement elle-même la font douter. Chaque doute aurait pu entraîner une fin différente de l'histoire. Toutefois, le destin étant immuable, la mort d'Antigone était certaine. De plus, elle entraîne dans son sillage son mari et sa « belle-mère ». Cela tend à démontrer que les destins sont reliés entre eux. De même, il est à noter que l'intrigue de la pièce était causée par la mort du frère d'Antigone.

La plupart du temps, la tragédie grecque s'inspirait de mythes. Ainsi, tous les observateurs connaissaient la fin de l'histoire. Toutefois, les auteurs en écrivaient des variantes par exemple les 3 versions du mythe de Prométhée. Également, le théâtre permit une meilleure interprétation des mythes, car on ressentait la peur et la terreur à travers le jeu des acteurs.

J'ai réécouté le film Cloud Atlas afin d'en avoir un meilleur souvenir et une meilleure compréhension. À mon avis, cela m'a été très bénéfique, car j'ai pu mieux entrevoir l'interaction entre les divers personnages et les thèmes qui s'en dégagent. Comme mentionné dans mon autre article sur le film, le désir de liberté est un thème majeur, mais il y a également une recherche de la vérité. Ces deux quêtes sont présentées dans un monde déterministe et mortel. Toutefois, l'« auto-affranchissement » (mot du film) et l'amour terminent le film sur une touche d'espoir. Cette délivrance semble, entre autres, possible par la musique. Celle-ci accompagne de nombreuses scènes du film et même que Cloud Atlas est le titre d'un sextuor.

Je vous invite à aller voir un extrait du générique : http://www.youtube.com/watch?v=imwMTEs-MCg.

Celui-ci présente les divers rôles joué par les acteurs.

Cette semaine j'ai fait la lecture d'un philosophe que je ne connaissais pas, mais qui m'avait été suggéré: David Hume, empiriste anglais qui a vécu durant le siècle des Lumières. J'ai lu le chapitre Liberté et nécessité dans son ouvrage Enquête sur l'entendement humain. J'ai trouvé cela fort intéressant. Hume explique simplement le caractère fondamentale de la nécessité et en  donne de nombreux exemples afin d'en comprendre la portée. Dans ce chapitre, il donne également ça définition du déterminisme et de l'histoire et aborde plusieurs autres sujets qui je trouve portent à la réflexion. Avec autant d'intérêt, je pense choisir Hume comme l'un de mes deux philosophes pour la présentation finale.

Aujourd'hui, j'ai cherché la définition de déterminisme dans le petit Robert 2012 et voilà de quoi il s'agit:

1. Principe scientifique suivant lequel les conditions d'existence d'un phénomène sont déterminées, fixées de telle façon que, ces conditions étant posées, le phénomène ne peut pas ne pas se produire.

2. Doctrine philosophique suivant laquelle tous les évènements, et en particulier les actions humaines, sont liés et déterminés par la chaîne des évènements antérieurs.

La première me semble, dans une certaine mesure, en opposition à la théorie du chaos selon laquelle il y aurait trop de variable pour reproduire deux fois les mêmes conditions d'un évènement. Également, cette théorie prône le hasard de certains évènements. Par exemple, faire bouillir de l'eau.

La deuxième ramène un peu au film Cloud Atlas dont la devise est : Nous sommes tous connectés.

De plus, j'ai cherché le concept de destin dans le dictionnaire de la mort. Contrairement à ce que je pensais, il se distingue un peu du principe de déterminisme. Nous avons tous un destin commun par le fait que nous mourrirons tous un jour. Cependant, le destin n'a de sens que pour celui qui le subit. Quant au déterminisme, il tente d'appliquer une nature et des lois générales. De quelles façon les hommes sont limités, conditionés?

Il y a aussi les différentes attitudes adopter face à la mort. Certains l'accepetent d'autres la refusent et la craignent. On cherche également une mort héroïque où du moins une « bonne » mort. Ce thème est soulevé par la mythologie grecque et approfondie à travers leur tragédie, notamment avec Antigone. Plus tard, dans le Christianisme, la vision du destin changera. Le sort implacable(la mort) et l'extoriorité d'où il provient seront remplacer par la finalité interne et la clarté immédiate.

Référene: Di Folco Philippe (dir), « Le dictionnaire de la mort », Larousse in extenso, 2010.

Le devenir de l’homme peut être déterminé de biens des façons que se soit par la religion ou la famille. En voici quelques brèves pistes d’explications.

Simplement, la religion explique que l’homme a un destin. On retrouve cette idée chez les grecs de l’Antiquité avec le fatoum et les moires qui tissent le fil de vie de chacun. Plus tard, dans une sous-branche de la religion chrétienne, la destination de l’homme, paradis ou enfer, est fixé dès la naissance et on ne peut rien y changer.

D’un autre point de vue, l’hérédité joue un rôle important dans le dessein des hommes. Dans plusieurs cultures les métiers se transmettent de père en fils afin de maintenir en place les classes sociales. Même que certaines tribus plaçaient des couronnes de formes précises sur la fontanelle des bébés. Ainsi, ils portent la marquent de leur futur métier. Cette idée se retrouve également au 20^e siècle dans le courant littéraire réalisme en France.

Également, quelques historiens considèrent que l’histoire se répète en boucle dans ce qu’on appelle paradigme. Cette notion est beaucoup exploiter dans le cinéma de science-fiction. Le héros voyage dans le temps afin d’empêcher une action, mais cela s’avère impossible, ou même, il en est la cause. L’histoire semble immuable et que tout est déjà prédestiné.

Pour certains penseurs, le déterminisme de l’homme provient de lui-même dans le sens où chacune de ses actions sont influencées inconsciemment par des facteurs sociaux, émotionnels, biologiques, etc. La liberté ne serait qu’une illusion et nos actions certaines de se produire dans un contexte donné. De plus, le corps humain semble déterminé à avoir certaines capacités et d’autres qu’il n’atteindra jamais. Toutefois, il est dure de savoir où est situé cette limite et s’il est possible de les repousser avec certains produits ou membres bioniques.

Ce conditionnement semble aussi s’appliquer à toute la matière. La théorie atomiste propose une vision de cela et de plus en plus les sciences modernes semblent s’y rejoindre. Par exemple, avec la physique quantique.

http://www.colectores.org/2013/03/cloud-atlas-brrip-2012.html, réalisé par Andy & Lana Wachoski, Cloud Atlas

Il s'agit du roman Cloud Atlas, ou cartographie des nuages au québec, écrit par David Mitchell en 2004. Cependant, je vais surtout m’intéresser au film paru en 2012 sous le même titre. Celui-ci a été réalisé par Andy & Lana Wachowski. Quoique ce film puisse être qualifié de science-fiction, je le vois dans une perspective post-moderne, qui justement englobe plusieurs sous genres. La ligne chronologique du film est brisé par le fait simple qu'il y a 6 histoires pêle-mêle venant d'époque diverses. Dans chacune d'entre elles, le personnage principal a une liberté partielle qu'il essaiera d'affranchir de diverse façon au cours du film. Cependant, leurs actions auront des répercussions aussi bien sur le passé que l'avenir. Pour bien démontrer cela, les réalisateurs ont choisis de faire intervenir les mêmes acteurs dans une panoplie de rôle au cours des 6 différentes histoires. Ce choix d'hérédité des personnages n'est jamais décrite dans le roman, mais je la trouve fort intéressante quant au sujet de la liberté. Évidemment, vers la fin du livre les personnages principaux arrivent à s'affranchir. Cependant, leurs aventures se prêtent à l’intertextualité, autre caractéristique post-moderne, avec des œuvres comme soleil vert, vol au-dessus d'un nid de coucou et une dizaine d'autres. En ce sens, personne n'a su retrouvé leur liberté puisqu'ils étaient des copies partielles d'autres œuvres et qu'ils seront sans doute encore copiés.